Les rumeurs du Mississippi. Avis lecteurs/Libraires/Presse

LES RUMEURS DU MISSISSIPPI, LOUISE CARON, EDITIONS AUX FORGES DE VULCAIN

AVIS SUR BLOG THE CANNIBALLECTEUR Le 28 septembre 2017


Voilà un roman qui, du haut de ses 294 pages, pèse pourtant très lourd, le poids des mots (sans le choc des photos) imprimés à l’intérieur lui donnant cette densité énorme.
Ce roman est l’un de ceux que l’on dévore en prenant son temps car l’encre est gluante de toutes ces vérités que l’on connaît et qui ne sont pas toujours bonnes à dire, qui ne sont pas souvent dite…
... Quand tout est terminé, on reste groggy de tout ce qu’on a lu, de tout ce qui nous a fait mal au bide et que l’auteur nous a dévoilé avec le talent de ceux qui peuvent nous apprendre des choses que nous soupçonnions déjà depuis longtemps.

 Critique complète sur : https://thecanniballecteur.wordpress.com/2017/09/28/les-rumeurs-du-mississippi-louise-caron/

AVIS DE CAROLINE, LECTRICE, MEDIATHEQUE DE SAINT-ETIENNE le 22 août 2017

"Un roman passionnant par son écriture, qui tient en haleine du début à la fin, mais aussi et surtout par sa thématique"

AVIS SUR BABELIO DE TICARIBO le 2 juillet 2017

Le roman commence comme un thriller... mais il est bien plus que cela ! J'ai d'abord été embarquée par le style rythmé de Louise Caron, sa plume nerveuse aux images coups de poing, puis par la quête qui s'annonce peu à peu, avec les échos provoqués par l'affaire qu'elle traite dans son propre passé.
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AVIS SUR BABELIO DE JAZZYNEWYORK le 3 juillet 2017

Louise Caron nous offre bien plus qu'un roman. À travers cette histoire, ce portrait de femme battante, elle nous livre une réflexion sur les dégats de la guerre sur l'homme, ses traumatismes. Véritable sujet tabou aux états-Unis où le nombre de suicides chez les vétérans de guerre ne cesse d'augmenter. Une vraie épidémie, qui fait plus de morts que la guerre elle-même. L'auteur pose également un regard réaliste et poignant sur un coin de l' Amérique profonde.
Des phrases percutantes, un style brillant, éloquent, plaisant et ce n'est pas quelques petites imperfections qui enlèveront sa qualité au récit.

Quand les mots vous parlent, quand les mots vous touchent, au point de ne pas quitter le roman avant la fin, même quand les émotions se libèrent et vous brouillent la vue.

Belle couv', belle plume, beau style, une histoire qui respire l'authenticité, un très beau et grand moment de lecture.

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AVIS SUR BABELIO DE MARIE BERCHOUD le 20 Juin 2017

Le titre, d'abord : que recèle ce Mississipi large comme une mer intérieure, avec ses bayous, ses bateaux à aube (désormais touristiques mais qui surgissent comme dans un rêve) et ce flot opaque roulant aussi bien des armes que des meubles et des morts ? II est aussi un nid à rumeurs, donc à mémoires tues, revenant çà et là au détour d'un geste, d'une suspension du temps actif de la vie, ou, pourquoi pas, d'un événement qui vous arrive au ras des yeux.

Oui, mais voilà, ce roman vous emporte dans un tourbillon de défis à l'objectivité, et alors, remonte la subjectivité, avec le passé enfoui mais présent, les espoirs tus mais vivants. Telle est la ligne de fond de ce roman, c'est une ligne de force...
Pour sa mémoire familiale et son avenir de femme, je vous laisse découvrir les choix de Sara K. Soyez sûrs qu'ils conjuguent objectivité et subjectivité, comme toute vie, et comme le roman. 

Non, je ne raconterai pas ce roman, il faut s'y engager les yeux nus pour en ressortir les mains pleines.


AVIS SUR BABELIO DE PHILOM le 15 Juin 2017

L'auteur a un style très particulier que j'avais déjà remarqué dans son précédent roman.

AVIS SUR BABELIO DE ENIGMA78 le 12 Juin 2017


On ne peut pas exécuter un innocent. Tel est le titre d'une lettre reçue par la journaliste Sara Kaplan de la part de Niko Barnes, un vétéran de la guerre d'Irak. Ce dernier s'accuse du meurtre d'une jeune gitane. Pour confirmer ses dires, Sara se rend dans le Mississippi, état américain dans lequel a vécu Barnes afin de rencontrer ses proches – ses anciens voisins, son ex-femme, sa mère,…-. Par tous, Niko est perçu comme un homme gentil, intelligent mais détruit psychologiquement par la guerre.
En acceptant de couvrir l'affaire, Sara Kaplan souhaite par la même occasion rendre justice à son père, également un vétéran de guerre (du Vietnam cette fois-ci) qui s'est suicidé à cause des horreurs perpétrées au nom de l'armée américaine.
Mais comment s'attaquer à une institution inattaquable ?
« l'armée est une usine à broyer les hommes, une machine à déshumaniser » p 245.
Grâce à ce roman, j'ai pu découvrir une face sombre de l'Amérique, celle des laissés-pour-compte.
Tout d'abord, par une armée rigide qui n'hésite pas à envoyer au casse-pipe des jeunes hommes qui reviennent anéantis psychologiquement (syndrome post-traumatique) et physiquement. Aujourd'hui encore, plus de 120 vétérans se suicident chaque semaine en Amérique.
Un autre point révoltant abordé par l'autrice est le racisme toujours omniprésent en Amérique envers les minorités ethniques et plus particulièrement envers les afro-américains. Elle montre qu'il existe encore des privilèges réservés aux personnes blanches en matière d'éducation, d'emploi, de logement et dans les procédures pénales.
En bref, j'ai aimé découvrir les deux approches du livre, à la fois l'enquête journalistique sur Niko Barnes, dont on ne connaîtra le point de vue qu'à l'extrême fin et en parallèle, l'histoire personnelle et familiale de la journaliste qui a également subie les affres de l'armée américaine. 

Malheureusement, les puissants resteront toujours au-dessus des lois, contrairement aux minorités que l'on peut détruire d'un claquement de doigts… 


CHRONIQUE DE SULLIVAN SUR POSITIVE RAGE le 11 JUIN 2017

...Porté par le style à la fois élégant et percutant de Caron (« L’héroïsme est la sauce, concoctée par les élites, pour accommoder à l’usage des masses, un plat de tripes percées, avec la bénédiction des partis politiques et des églises »), Les rumeurs du Mississippi est une radiographie aussi sombre que désabusée de l’Amérique. Une plongée engagée, sans concessions, et parfois poignante, dans l’envers du rêve américain, avec une lueur d’espoir, faible, qui perce tout de même sur la fin…Un très bon livre !

Toute la critique sur 

COUP DE COEUR MAISON DE LA PRESSE MERIGNAC (33) 30 Mai 2017

AVIS DANS LE FIGAROSCOPE

29 mai 2017


BLOG PSYCH3DESLIVRES, KITTY, le 29 mai 2017


Dès le début, le suspense est à son comble ; nous n’avons qu’une obsession, découvrir si Niko Barnes a bien assassiné cette fille. Obsession qui dure… Ce qui est sûr, c’est que même une fois la réponse obtenue, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Un roman que l’écriture froide et détachée rend bouleversant, poignant, et révoltant pour qui possède une once d’humanité.

Toute la critique sur

https://psychedeslivres.com/2017/05/29/les-rumeurs-du-mississipi-louise-caron-editions-aux-forges-de-vulcain/

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