Chronique des jours de cendre: Avis lecteurs/Libraires/Presse

Critique publiée le 8 févier 2016 

Dix mois après sa sortie le roman recueille encore des retours enthousiastes. 
Un COUP DE COEUR pour la bloggeuse de VivreLivre : 

"Ce roman coup de poing m’a happée, bouleversée, questionnée. Il est de ceux qui habitent ses lecteurs longtemps après en avoir tourné les dernières pages. Et pas uniquement parce qu’il fait écho à une brûlante actualité.""J’ai ralenti ma lecture pour ne pas la quitter. Pour ne pas lire/voir la chute, entrevue, et qui me ramène à celle du roman de Yasmina Khadra, L’attentat (2005)."
Merci à Blandine. La totalité de la critique très argumentée sur le blog.


Critique publiée le 13 janvier 2016 

sur Libfly. La bloggeuse Catherine a mis une critique très positive sur le roman

Ce texte d’une actualité tragique. Nous sommes à Bagdad en 2007 mais on pourrait être en Syrie de nos jours. Nous allons avoir deux points de vue de la guerre en Irak, guerre ou plutôt pendant l’intervention américaine en Irak.

Malgré ce sujet si masculin et si dur, j’ai apprécié cette lecture. Nous nous attachons à l’ensemble des personnages et nous sommes en plein dans les actions, sur le terrain mais aussi proches de ces jeunes gens qui essaient de rêver à un futur meilleur.

Louise Caron nous fait une chronique de jours de cendre, nous sommes en Irak mais on pourrait être dans n’importe guerre. Elle nous parle de vengeance, de conflits entre communautés, de religions, des rapports entre les individus.. Ce texte n’est nullement manichéen car on s’attache à tous ces personnages et aucun jugement dans leurs actions et leurs sentiments. Quelques pages d’espoir dans la description de ce conflit. De belles pages quand les personnages se réfugient dans la poésie, dans la peinture ou dans l’écriture…Des sujets difficiles mais une lecture « plaisante » grâce à des portraits touchants des différents personnages et une belle écriture, nous sommes au plus près des personnages et de leur questionnement.

Comme chaque (et souvent) lecture, ce livre m’a donné envie de relire les romans de Steinbeck dont parle si bien le soldat américain.


Critique publiée le 23 décembre 2015


Ce que le roman doit au théâtre

Avis du blog Mes madeleines sur Chronique des jours de cendre


Entre Hamlet et Les Raisins de la Colère, les personnages se débattent entre violence et vengeance"  « la famille on n’en finit pas, on la perpétue »   …

Une très belle démonstration de l’iniquité de la violence dans le discours


Lire l'article sur 
https://mesmadeleines.wordpress.com/2015/12/23/louise-caron-chroniques-des-jours-de-cendre-collection-litteratures-editions-aux-forges-de-vulcain-2015/

Critique publiée le 4 janvier 2016 

L'année 2016 commence bien pour mon roman.



Chronique des jours de cendre de Louise Caron a séduit un nouveau lecteur! 
"Cette chronique est un magnifique récit sur la vengeance, sur le destin, sur une certaine forme de fatalité, sur une autre de futilité. Louise Caron livre un récit plein d’humanité dans le sens de nature humaine dans ce qu’elle comporte de parts de lumière et d’ombres, de feux et de cendres."
Critique aussi sur Babelio


Critique publiée le 14 novembre 2015 
" Aujourd'hui 14.11.15, je le recommande à tous qui souhaitent une fiction qui, au lendemain des attentats parisiens, résonne tout particulièrement.
Merci aux éditions "aux forges de Vulcain", et à Babelio via l'opération masse critique pour cette belle découverte."

Lirel'ensemble sur la page

Cet un avis qui me conforte dans l'idée que l'écriture est une arme.




Critique publiée le 12 novembre 2015 
sur blog Le cercle des bouquineuses compulsives anonymes.


Je citela guerre n’est pas l’unique sujet. Qu’est-ce qui pousse tous ces personnages à agir ainsi ? L’esprit de vengeance ? L’aveuglement ? La détresse ? Ou tout simplement l’amour ? Car l’amour est présent partout, dans les yeux de Sohrab, dans les dessins de Naïm, dans les lettres de Niko… L’amour pour un amant, un frère, un père, une mère, ou pour sa patrie ou ses convictions.
L’auteure sait nous emmener en Irak où la mort est omniprésente, au milieu des décombres, de la poussière et de la chaleur étouffante. Il n’y a jamais de longueurs, ni de parti pris ou d’apitoiement. Chaque mot a sa place. Louise Caron écrit : « Ecrire, c’est un choix à faire entre cent, entre mille expressions. Elire dans l’infini des possibilités le mot-musique, le bon accord. Clair, le son d’une flute en cristal. » C’est réussi.

Critique publiée le 6 novembre 2015 

sur blog Les lectures de Blandine.

Une nouvelle lecture de Chronique des jours de cendre par Blandine. Meri à elle.

"Nous sommes dans un univers où règne la guerre. Pourtant, Louise Caron ne nous la fait pas vraiment vivre, elle ne nous montre que les effets de celle-ci sur nos trois personnages et leurs proches. Je crois que c’est encore plus touchant et perturbant que si nous étions réellement au cœur de la guerre, que si nous vivions au centre de cette violence." Plus sur son blog 


Critique publiée le 28 octobre 2015 
sur blog La P'tite Bibliothèque de Koko.




(Noté 14/20, classé dans les Indispensables)


Je cite " La très belle écriture de Louise Caron sert avec brio un roman bien pensé, aux relents de tragédie grecque, qui vous touche directement au cœur."


Lire l'article complet sur le blog La petite bibliothèque de Koko




Critique publiée le 20 octobre 2015 
sur Babelio

Une lectrice qui a aimé: Merci à elle. Je cite
L'auteur montre simplement que dans chaque guerre, les protagonistes d'un camp ou d'un autre, sont avant tout des êtres humains... Dans chaque camp, il y a des personnages plus stupides, plus violents, et plus extrémistes (une minorité) ; et il y a les autres (la majorité) qui subissent, se démènent, survivent et tentent de garder leur libre-arbitre, leurs valeurs, leur vie tout simplement. D'une guerre, personne ne ressort vainqueur. 
Je conseille ce livre à tout ceux qui veulent découvrir une belle histoire d'humanité.
Ce livre est pour moi une belle découverte, moi qui n'aime pas les livres sur la guerre. 

Merci à Babélio pour m'avoir permis de lire ce bel ouvrage, de découvrir aussi cet auteur. Et merci aux éditions "Les forges de Vulcain" pour ce cadeau.


Critique publiée le 3 octobre 2015 
sur le blog Science Ballade


Jusqu’ici, je n’ai critiqué que des livres de science-fiction (et un peu de fantasy). Mais mes goûts de lecture s’étendent bien au-delà de ce genre. Pour la première fois dans ce blog, je vais faire une exception pour ce roman fort discret qui mérite d’être plus connu sur la scène littéraire. 

Lire l'ensemble sur le blog.

Analyse critique publiée le 10 septembre 2015 par le blog Stalker sous la plume de Grégory Mion

Une dissection argumentée du roman qui en dégage les bases et la profondeur. Un grand merci à Grégory Mion pour cette mise en perspective sur le site de Stalker, du troisième volet de son analyse : L'Amérique en guerre dans le roman. Prenez le temps de lire l'article sur le blog que vous ayez ou non lu Chronique des jours de cendre de Louise Caron, la réflexion va bien au delà de ce livre.

"Pour le dire autrement et dans l’idée du phénomène de la guerre, il s’agit moins pour l’écrivain de travailler sur «ce qui apparaît» que sur «ce qui aurait pu apparaître» et que les discours officiels ont manqué de voir ou ont sciemment expurgé de leur contenu. Selon ces quelques prescriptions littéraires de bon aloi, la romancière française Louise Caron, dans son roman Chronique des jours de cendre (1), raconte la guerre en Irak de l’époque George W. Bush Jr., ceci à partir du 9 janvier 2007 du calendrier grégorien, correspondant au 19 Dhou-al-hijja de l’an 1427 du calendrier hégirien (cf. p. 9). L’opposition brute de ces deux perceptions du temps pose habilement l’antagonisme culturel de deux mondes en lutte, d’une part l’Irak qui semble régresser dans ses conflits successifs et la mise en doute de son aptitude à fonder une civilisation homogène, et d’autre part les États-Unis, figuration d’un Occident qui avance trop vite dans ses certitudes, arbitre maladroit d’un contexte autrement plus riche que ce qu’ils veulent bien en dire."

"En effet, Chronique des jours de cendre donne l’impression d’une élaboration tragique, en cela que les personnages évoluent finalement dans un petit périmètre (le microcosme typique de la tragédie, situé à Bagdad et dans ses périphéries), en cela aussi qu’ils s’expriment la plupart du temps dans un registre de la déploration, en cela encore qu’ils semblent agir avec une constante frénésie, laquelle s’apparente à une lutte intense contre des forces délétères qui doivent fatalement finir par triompher. Ainsi chacun d’entre eux, mais Sohrab et Barnes plus que les autres, sont comme attirés par un entonnoir, par un œil du cyclone qui les condamne à une sombre finitude, comme s’ils étaient téléologiquement obligés par une catastrophe inévitable. En ce sens, le roman fait songer à une construction théâtrale, avec une mise en scène et des dialogues très cadencés, très équilibrés, et même si les descriptions atmosphériques sont toujours crédibles, elles pourraient quelquefois se confondre à un décor, à une toile de fond dépliable, surtout avec ce ballon dirigeable US qui survole Bagdad et qui enregistre tous les mouvements (cf. p. 196) (5), peut-être aussi toutes les empreintes thermiques, ce ballon-panoptique qui pourrait être la poursuite de la salle de théâtre, la lumière zénithale qui éclaire par-delà les cendres et qui nous révèle chaque fois les acteurs dans la vérité la plus nue, celle, donc, du tragédien qui s’affronte à la mort. "

Excellente analyse critique publiée le 9 Août 2015 par le blog Danactu-Résistance



"Assez vite le lecteur plonge dans ce roman qui nous surprend et parfois subjugue. Sans doute le talent de Louise Caron. Sur un sujet déjà pas mal exploité en littérature et en cinéma, le récit de personnages évoluant dans une guerre, elle sait trouver le ton juste, avec un style sobre, avec en prime, l'art de poser les bonnes questions. Sur le rapport à la violence, sur les limites évidentes du pacifisme, sur la notion de l'ennemi, sur la vengeance.

L'analyse critique complète à lire sur le blog de Danactu-Résistance


Publié le 3  Août  2015 : Avis d'Olivier Bihl sur le blog  "Passiondelecteur"



Merci au blog "Passiondelecteur" pour sa critique très complète dont j'extrais les dernières lignes . "Brillant et un grand style de narration, non sans rappeler les livres de Toni Morrison. Merci pour cette découverte en mode sensible." Le MOOC écrire une oeuvre de fiction fait émerger des écritures.
 La totalité à lire sur le blog.  "Passiondelecteur"

Publié le 9  Juillet  2015 : Avis d'une lectrice sur le blog "Le plaisir d'écrire"

J’avais lu la pièce « Comme un parfum d’épices dans les odeurs de menthe” de Louise Caron. Souvent, il m’arrivait d’y penser tant les personnages m’avaient émue et le souvenir de la petite poupée me trottinait dans la tête.
“Chronique des jours de cendre” fut pour moi l’occasion d’en savoir un peu plus sur chacun d’eux ainsi que sur les circonstances. Je suis comblée.

Je recommande ce livre pour ses qualités émotionnelles, mais aussi informatives. C’est un roman qui inspire le respect, celui de l’auteure et de ses personnages.

Publié le 4 Juin 2015 : Avis d'une lectrice sur le site  Babelio

‘’Chroniques des jours de cendre est un roman plein d'humanité, Louise Caronsait voir au delà des simples enchaînements historiques et nous parle sans prendre parti des individus, de leur histoire, de leur vécu, des horreurs de la guerre, mais aussi de leurs joies, de leur amour et de leurs peines. Les personnages sont complexes et touchants, le style précis et poétique. Un roman profond dont on sort chamboulé et qui nous pousse à mieux regarder le monde et les autres’’.



 Publié le 2 Juin 2015 sur Lifestyle.Oblikon

"Louise Caron écrit magnifiquement bien, son style est limpide, et elle nous décrit avec beaucoup de clarté une situation qui s’avère parfois bien complexe. Nous sommes souvent proches du reportage ou du documentaire, tant ses descriptions sont précises. 
Les personnages évoluent dans la mosaïque complexe d’une société irakienne à la dérive, entre les sages et les fous, où se posent bien des questions sur les traditions, la religion, la condition des femmes, la famille, l’amour…

En conclusion, Chronique des jours de cendre est un magnifique roman qu’il faut lire absolument"



Publié le 31 mai 2015  sur  Célèbres demain

Voilà indéniablement mon dernier coup de cœur !
Il est de ces livres que l’on referme à regret après avoir lu la dernière page, la dernière goutte d’encre. J’en aurai bien repris 300 pages…
Louise Caron possède ce talent singulier qui consiste à raconter des histoires pénibles, des parcours douloureux et chaotiques sans que son écriture ne soit jamais pesante ou pathétique.
Elle interroge sur le cœur de l’humain, sur la vengeance, sur le traumatisme de la guerre, tant pour les militaires que pour les populations civiles.
On en ressort grandi, informé autrement et peut-être même plus humain qu’avant. À se procurer de toute urgence.

Publié le 31 mai 2015  sur Babelio par Kristobalone

"Un livre magnifique qui raconte la belle histoire d'une vengeance. La vengeance n'est pas belle, mais l'histoire oui. Louise Caron possède une écriture sensible qui sait toucher le cœur sans le blesser, une intelligence à fleur de peau. Ce livre est à mon sens le meilleur qu'elle a écrit à ce jour. (J'en ai lu deux autres...) Si vous hésitez à vous le procurer, cessez d'hésiter vous êtes en train de perdre votre temps."

Publié le 21 Mai 2015 par Velidhu Blog Que lire

Un très beau roman.
« Chronique des jours de cendre », est un roman à lire absolument, car il a le mérite de traiter le sujet de manière plutôt large, sans prendre parti pour l’un ou l’autre des camps.
Premier roman de Louise Caron que je lis et j’avoue que j’ai beaucoup apprécié son style que j’ai trouvé très recherché pour les parties narratives, plus direct et réaliste pour les dialogues.
Merci aux éditions « Aux forges de Vulcain de m’avoir envoyé les épreuves du roman. Ce fut un beau moment de lecture.
Le reste à lire sur le blog

Publié le 20 mai 2015 : Avis dune lectrice  Babelio

"J'ai tellement aimé Chronique des jours de cendre, de Louise Caron (Aux Forges de Vulcain éditeur, avril 2015) que je souhaite partager. C'est un récit nécessaire, il nous offre la présence au monde et l'échange quand l'image nous réduit à l'état de consommateurs, jusques et y compris dans les guerres. le Moyen-Orien est peuplé de gens comme nous, et pas d'extra-terrestres ou d'arriérés, Louise Caron nous les fait entendre et leur voix, leurs espoirs, leurs mabitions et leurs projets résonne longtemps en ous, après que le livre est refermé. Dans Chronique des jours de cendre, nous voilà plongés dans la guerre d'Irak, en 2007, les Américains d'un côté, dont Niko Barnes qui tient son journal pour échapper à sa vie pourrie, là-bas comme ici (avec entre autres sa femme infidèle, et puis "tant de branches pourries pendaient a son arbre de vie") et de l'autre, des Bagdadis ordinaires. Ordinaires, vraiment ? Pas tant que cela, et même extraordinaires : ils vivent, dans leur diversité, couples mixtes, juifs, chrétiens, musulmans, femmes et hommes, jeunes ouverts au monde… , dont nous partageons les aspirations, mais que la guerre fracasse chaque jour davantage. Jusqu'a l'irréparable...."
Lire la suite sur le site  Babelio 

Publié le 15 mai 2015 : Avis dune lectrice  leur le Figaroscope 

"J'ai acheté ce roman à cause de son titre, de la douceur de sa couverture et surtout d'une page ouverte au hasard. La page 190, j'ai plongé et je n'ai pas pu refermer le livre, tant ce que l'auteur racontait avait de force, tant les mots étaient justes, pudiques jusqu'à dans l'impudeur de ce qu'ils décrivaient. Il y avait bien longtemps que je n'avais ressenti un tel bouleversement à cause d'une écriture, d'un style, d'un fait raconté. Je suis restée, adossée au rayonnage jusqu'à la fin du chapitre.


Le libraire qui n'avait plus de client est venu me demander si ça me plaisait. Je lui ai répondu que je venais d'être touchée, remuée profondément par ces quelques pages. Je lui ai promis de lui dire si le livre entier était à l'image de ce chapitre. Je peux vous dire qu'il l'est. C'est un roman d'une grande qualité à la fois par la beauté fluide et sûre de l'écriture mais aussi par la justesse des dialogues qui ne tombent jamais dans la banalité. Aucun laisser-aller, aucune retombée d'énergie. L'auteur ne laisse pas respirer le lecteur qui est piégé par sa maîtrise du drame et du suspens. Je l'ai lu d'une traite et je n'ai éteint la lumière qu'à la dernière page. Une nuit de lecture qui m'a fait me poser des questions sur ce que la guerre fait aux hommes. A lire absolument. Un roman magnifique."

Publié le 8 mai 2015 : Avis de l’adjoint à la Culture d’Anduze Philippe Gaussent dans son Billet Culturel 


Jamais je n'aurais imaginé qu'en ouvrant le livre de Louise Caron " Chronique des jours de cendre " je franchirais aussi vite, en quelques pages, une véritable porte " espace-temps ". Le problème c'est qu'une fois que vous avez passé ce genre de seuil, impossible de revenir en arrière ! Un sens unique où le talent littéraire vous piège tout au long des quelques deux cent quatre vingts pages de l'ouvrage.

Piégé d'abord par ce qui est le socle du roman : le contexte de guerre irakien de l'année 2007, dans toute sa brutalité et… tellement d'actualité encore aujourd'hui ! A part la recherche documentaire formidable concernant cette période, il ne fait aucun doute que la femme de théâtre, est venue avec son expérience donner un coup de main à Louise, l'écrivaine, pour concevoir minutieusement l'ensemble des différents décors de l'œuvre. D'une réalité quelque fois effrayante, ils viennent soutenir efficacement la trame de l'histoire dont l'originalité est parfaitement servie par les différents personnages de fiction.


Dans son récit, très bien construit, l'auteure emploie souvent délibérément des mots aussi crus que les actions qu'ils décrivent. Une nécessité pour traduire sans ambiguïté et avec force toute l'exacerbation des instincts basiques de la nature humaine dans ce monde de désespérance et de violence. Parmi les principaux protagonistes de cette histoire et sans rien en dévoiler, c'est la personnalité de la jolie Sohrab qui m'a le plus impressionné. Un portrait complexe, tout en profondeur, avec assez de nuances pour le rendre particulièrement attachant malgré les circonstances. D'ailleurs le dénouement du roman m'a laissé un vrai goût de cendre dans la bouche. Serais-je devenu amoureux ? Ah bravo Louise !…

Publié le 5 mai 2015: avis de Stéphanie blog Le P'tit écrivain


"Chronique des jours de cendre" est tiré d'une pièce de théâtre intitulée « Comme un parfum d'épices dans les odeurs de menthe » pour laquelle Louise Caron a reçu le Prix NIACA en 2012. Les accents du théâtre, nous les ressentons avec force sous la forme romanesque. Nous avons parfois eu l'impression d'un acteur surgissant des pages pour jouer le taca taca des mitrailleuses. Les cendres sont de la guerre et des hommes.
Page 79, Barnes écrit en bas de page : « Où puisent-ils leur certitude ceux qui ne doutent pas ? » et comme une interaction invisible, nous nous répondons à nous-mêmes

Consulter la totalité de l'article sur   Le P'tit écrivain


Publié le 19 Avril 2015 : Avis de Fou des livres sur Figaroscope



"Un très beau roman. Touchant et d'une écriture fluide. La construction alternée sert parfaitement le propos. L'autrice ne choisit pas son camp entre les belligérants. Elle choisit le parti de la paix et de l'intelligence. Un livre qui fait réfléchir. " 

Publié le 16 Avril 2015:Avis de la bloggeuse de l'Atelier des Ramettes
(Chronique complète sur le blog)

"Louise Caron développe le thème des « dommages collatéraux » que ce soit durant une guerre ou dans les relations entre les gens.(...)
Les nombreux témoignages forment une mosaïque. Cela m’a fait penser à ses tableaux qui forment une image et lorsqu’on s’en approche on réalise que se sont des photos assemblées. Elles sont toutes liées car nous sommes tous humains avec nos doutes, nos espoirs et nos souffrances. Instruments de puissances économiques et idéologiques qui divisent pour mieux régner.
(...) Le titre m’a beaucoup influencé car il m’a fait pensé à « chronique d’une mort annoncée »… sauf qu’ici on ne sait pas qui sera sacrifié ! En même temps on a un côté Roméo et Juliette, dans tous les cas on a la famille, la position sociale, la vengeance…

Vous l’aurez compris c’est un roman qui ne laisse pas insensible et prenant.


Publié le 6 Avril 2015: Avis de la Librairie Vaux Livres 


"Malgré la violence, les horreurs et la dureté des évènements, avec le destin de ses personnages émouvants, Louise Caron, sans aucun parti pris, réussit le tour de force de happer le lecteur."


En bonus : lecture de lapremière page sur le blog

Publié le 5 Avril 2015: Avis sur le blog "Les peintres de Nevers"

"D’une écriture claire et sensuelle, comme le remous d’un torrent, elle narre un quotidien palpable, des pensées intérieures et des cheminements dramatiques, exhume les mœurs intimes et les sens cachés, parle à nos subconscients meurtris par géopolitique et la religion omnipotentes, comme des chapes de plomb sur nos esprits. Au fil des pages un voix apaisée murmure à nos oreilles et nous émancipe d’une noirceur guerrière qui n’est pas la nôtre."

Publié le 4 Avril 2015: Avis de Pierre Duriot sur le Figaroscope



Cette guerre toujours hérissée de bons prétextes n'est qu'inhumanités extrêmes dépassant les humanités ordinaires. L'auteur explore les deux, plongée dans une insurrection mortifère irakienne d'où elle extrait chaque fois les sentiments les plus universels des hommes et des femmes englués dans leurs vies. Elle se penche sur le sens de la fratrie, de la famille, de la culture et de l'instruction, décrit le présent d'horreurs insoutenables auquel on finit pourtant par s'habituer selon un mode orwellien, destructeur et déstructuré. La guerre moderne n'a pas de dimension humaine et encore moins féminine, elle n'est en aucun cas une solution, ni à court ni à long terme. Odes à la liberté, à la culture et au respect, les lignes de cendre renvoient à des rapports et des échanges situés au-delà des religions, des politiques et des cultures, quand l'esprit dépassé par l'enjeu et la violence des conflits tente de se raccrocher à ce qu'il a de plus noble, à ce qui confère à l'humanité sa capacité à vivre en paix avec son prochain. Réflexion intense sur la confrontation et la civilisation, œuvre féminine plus que féministe, le livre de Louise Caron oppose la culture et l'instruction à la barbarie, l'érudition à la religion. Elle surmonte le combat armé par l'intelligence et le respect, invite le lecteur à l'élévation. D'une écriture claire et sensuelle, comme le remous d'un torrent, elle narre un quotidien palpable, des pensées intérieures et des cheminements dramatiques, exhume les mœurs intimes et les sens cachés, parle à nos subconscients meurtris par géopolitique et la religion omnipotentes, comme des chapes de plomb sur nos esprits. Au fil des pages un voix apaisée murmure à nos oreilles et nous émancipe d'une noirceur guerrière qui n'est pas la nôtre.

Publié le 20 mars 2015: Avis de Ségolène du blog Pampoune Lectures



Une nouvelle fois, j'ai adoré le style de Louise Caron qui sait parler ici d'un sujet sérieux avec beaucoup de grâce et d'émotion sans pour autant omettre de raconter des événements graves et douloureux qui font réfléchir sur ces guerres actuelles qui semblent à la fois si proches et si loin de nous. Les personnages sont touchants et très bien travaillés et ce sont tout simplement eux qui mènent l'intrigue, une intrigue qui m'a beaucoup émue.  
La magie a opéré avec ce roman traitant d'un thème encore trop peu traité en littérature. 
Si vous aimez les personnages très forts…, si vous aimez les histoires qui font réfléchir et remettre en cause tout ce que l'on croit pouvoir connaître, n'hésitez pas.

Avis sur le livre

Publié le 8 mars 2015:  Avis de Gwen (blog les mots de Gwen)



"Louise Caron tisse une histoire dans l'Histoire, sans parti pris, avec toujours une grande justesse de ton qui mène le lecteur à questionner le rapport à l'autre: Qu'est-ce qu'un ennemi ? La vengeance peut-elle appeler autre chose qu'une violence égale en retour ? La plume est belle, fluide, L'histoire, tout simplement magnifique et ce malgré le contexte. Pas une seconde je n'ai ressenti de lassitude. Mais la fin... Mince alors, je ne m'attendais pas à ça ! L'auteur ne prend aucun parti par rapport à la guerre, elle place des personnages qui sont pour, d'autres qui sont contre, d'autres qui subissent."


Note 19/20 







Lire la chronique complète sur le blog Les mots de Gwen

1 commentaire:

Froissart Eric a dit…

Un vrai coup de cœur pour le roman de Louise Caron !
J'aime son style d'écriture,sa manière de raconter les petites et la grande histoire tout en restant objective sur un un sujet sensible et complexe.
Les personnages sont attachants,une pensée particulière à Sohrab.
Un livre magnifique à lire absolument.